Туица : La țuică est une еау-вие традиционалан originaire de Roumanie et Moldavie provenant de la дестилација од суве шљиве. алкохолни напици qui sont obtenues en utilisant d’autres воће ферментисана s’appellent Rachiu ou Palincă, surtout en Transylvanie, ou encore horincă dans la région du Марамурес. цес ликере sont parfois distillées une seconde fois pour obtenir un алкохол више утврђење.
La production : La țuică est produite entre le début du mois d’octobre et le mois de décembre. La production doit être terminée avant Цхристмас.
Лес воће utilisés sont le plus souvent des суве шљиве али трешње, вишње, кајсије, брескве et шљиве peuvent aussi être utilisés, au gré des признанице et des régions.
La personne qui s’occupe de la supervision de la production s’appelle le țuicar, mais il y a des noms différents selon les régions.
On distille la țuică soit à l’extérieur, soit dans une pièce spéciale. On laisse d’abord les prunes fermenter dans de grandes баце (butoaie/căldări) pour une période de six à huit semaines. Pour la distillation des alambics en месинг, назван cazane, sont utilisés. Traditionnellement, ils sont chauffés au bois. On contrôle la température pendant le procédé de distillation en interprétant les bruits faits par l’још увек. On porte à кипећи le contenu de l’alambic plusieurs fois, en дегустација la țuică pour en contrôler la qualité. À la fin du processus, on obtient plusieurs fractions de дестилација de țuică :
– Un quart est la « țuică forte » (țuică de-a-ntâia). Son degré d’alcool varie entre 45 et 55 %. La țuică forte est la première țuică à sortir de distillation. Normalement, elle est distillée une seconde fois et ressemble à la « Palincă '.
– Le demi est une țuică (țuică de-a doua) avec un степен алкохола de 30 à 40 %. Il s’agit de la țuică la plus цонсоммее.
– La țuică faible (țuică de-a treia ou apă de țuică) est la dernière fraction. Son degré d’alcool varie entre 5 et 15 %.
La țuică destinée à la consommation immédiate s’appelle « țuică fraîche » (țuică proaspătă), celle destinée à la garde s’appelle « vieille țuică » (țuică bătrână). En виеиллиссант, то текстура постаје huileuse и букет воћни.
La țuică de qualité supérieure a un aspect прозиран quand on la mélange avec de l’вода.
Commerce de la țuică : La plupart de la țuică qu’on peut acheter est дестилован illégalement. Elle est mise dans une боца en пластика ПЕТ- без ознака et vendue sur le marché noir. Bien que les autorités sanitaires roumaines soient au courant de ces pratiques, elles sont tolérées parce que la țuica est considérée comme boisson nationale. On ne doit jamais потрошити de țuică d’origine inconnue. La țuică distillée d’une façon impropre peut être très dangereuse pour la santé.
Quelques communes roumaines ont obtenu une licence de l’État pour la distillation légale de la țuică.
La marque de țuică la plus connue en Roumanie est la « Țuica de Pitești ». Son nom dérive des montagnes qui entourent la ville roumaine de Pitești, sur lesquelles poussent les prunes utilisées pour cette țuică. Ultérieurement, la « Țuica de Pitești » a été rebaptisée « Ochii lui Dobrin » (en français Les yeux de Dobrin). Nicolae Dobrin était un joueur de football célèbre dans les années 1970.
« Țuică cu fruct » est une autre marque de țuică qu’on trouve très souvent sur le marché. Une боца de țuică cu fruct contient un воће ентиер, souvent une јабука или поире. Avant le remplissage avec la țuică cu fruct, la bouteille est mise – dès le début du printemps – sur une branche d’arbre pour permettre au fruit de pousser directement dans la боца.
Consommation : Traditionnellement, un verre de țuică est offert avant chaque оброк avec un peu de telemea et quelques tranches de tomate pour stimuler l’appétit. Dans quelques régions on mange aussi du бол и сланина en même temps que les парадајз и сир. En plus, on souhaite la bienvenue à un invité en buvant un verre de țuică avec lui. En hiver, la țuică est offerte врућ, са неким шећерОд бибер и сок од лимуна.
La țuică ne manque jamais pendant une cérémonie, comme la cérémonie de брак, la fête de la moisson, le крштење ou l’enterrement. Pendant la cérémonie de mariage, le père de la mariée offre à chacun des invités un verre de țuică pour тост à l’honneur du bonheur du couple. Il est consommé plus tard pendant la fête.
À la fin d’un enterrement orthodoxe, sur le cimetière, on offre un verre de țuică et une tranche de pain pour trinquer à l’honneur de l’âme du défunt. On ensable un peu de țuică en disant la phrase « Que Dieu le reçoive ! » (Dumnezeu să-i primească !), puis on boit le reste. Pendant le repas d’enterrement, on invite aussi les étrangers à manger avec les invités. On dit que cela bénéficiera au défunt dans l’au-delà.
Histoire : Le mot « țuică » a la même origine balkanique que Tsicoudiá (τσικουδιά) ou Tsípouro (τσίπουρο) en Grèce, qui désigne une еау-вие de Марц de грожђа.
Pour la țuică, la dictature communiste a été le temps du contingentement car le régime interdisait la дестилација privée et la réprimait sévèrement, au nom de la lutte contre l’alcoolisme. Cela a encouragé les distillations clandestines, parfois à base de produits industriels, ce qui a provoqué de nombreux drames dans les campagnes mais aussi encouragé les délations et donc, les déportations dans les camps de redressement du Bărăgan. En revanche, les quinze ans suivant la Libération de 1989 représentent l’âge d’or des боуиллеурс де цру, car les contrôles avaient quasiment disparu, tandis que les alcools, les fruits et les sucres de qualité ont fait leur apparition sur les marchés.
Depuis l’adhésion à l’Union européenne en 2007, on note un retour des contrôles et moins de liberté pour distiller.