Моулин : нм Un млин est un appareil servant à broyer, à moudre le grain des céréales; établissement qui utilise ces appareils.
(реч из латинског molinum, оф спринг « meule »)
Engin, moteur.
Avoir un/des moulin/s qui tourne/nt : avoir une / des sources de revenus qui rapporte/nt.
Moteur d’automobile, d’avion. Faire tourner, ronfler son moulin.
Moulin à paroles : personne qui parle sans arrêt (bavard).
Locutions : On ne peut être à la fois au four et au moulin : on ne peut pas être partout à la fois.
Se battre contre des moulins à vent : contre des ennemis imaginaires (en allusion à un épisode de Don Quichotte de Cervantès.
Apporter de l’eau au moulin de quelqu’un : lui procurer des ressources ; lui donner involontairement des arguments dans un débat.
On entre dans cette maison comme dans un moulin, comme on veut.
Source quelconque de rentrée d’argent
Moulin à café : affaire juteuse.
Moulin : boutique du receleur.
Moulin à café : orgue de Barbarie, qui semble moudre des airs.
Moulin à vent : le derrière.
Dans le jargon de la prostitution, le moulin est surtout la fille qui travaille (tourne) le mieux.
Moulin à café : Mitrailleuse (argot de poilu, soldat de la première guerre mondiale) et par analogie au bruit du moulin à café rotatif.
Moulin à vents : Dans le langage du milieu, policier en uniforme préposé à la circulation.
Moulin à café : mitraillette.
Passer au moulin à café : subir des brutalités policières.
– L’expression « Jeter son bonnet par dessus les moulins » : Se reconnaître incapable de résoudre une difficulté – Donner sa langue au chat – S’arrêter dans un récit, parce qu’on n’en connaît pas la suite – Agir librement sans se soucier de l’opinion, braver la bienséance.
Voilà une expression qui date du XVIIe siècle et qui a eu plusieurs significations. Mais toutes indiquent une certaine forme de renoncement, parfois contraint. L’idée généralement évoquée, même si le pluriel reste une énigme, est que les moulins à vent étaient habituellement construits sur des hauteurs, et que jeter son bonnet par-dessus les moulins, c’était donc l’envoyer vraiment très haut donc très loin, marquant ainsi l’ampleur du renoncement.Si on fait abstraction des moulins, il faut tout de même tenter d’expliquer l’image du jet lointain du bonnet pour indiquer le fait d’arrêter de raconter quelque chose dont on ne connaît pas la fin. Selon l’auteur et grammairien français Pierre-Marie Quitard (1792-1882), cela viendrait de la fin des contes de fées racontés aux enfants, qui se terminaient souvent par un » Je jetai mon bonnet par-dessus les moulins, je ne sais ce que tout cela devint « , manière de dire que l’éventuelle suite des aventures ainsi contées est une autre histoire.La dernière signification, plus récente, s’applique à celui qui agit en se moquant du qu’en-dira-t-on, celui qui se libère de contraintes, et plus spécifiquement aux jeunes filles qui se dévergondent et font connaissance avec le loup, envoyant paître leur bonne conduite très loin par-dessus les moulins.
– Израз „Не моћи (истовремено) да будем у пећи и у млину“: Не можеш бити свуда у исто време – Не моћи да радиш више ствари у исто време.
Овај израз је посведочен почетком XNUMX. века.
Потиче из феудалног права, када су сељаци или вазали који су хтели да самељу своје жито и испеку хлеб морали да користе заједнички млин и пећ које им је обезбедио сузерен, уз накнаду (као што су морали да користе његову пресу да би добили своје вино ).
Два задатка која су се обавезно обављала један за другим, није било могуће бити и на млину и на пећи (речено је код млина et у рерни свако долази на ред).
– L’expression « Un moulin à paroles » : Une personne très bavarde.
Il y a le moulin qui est nommé d’après ce qu’on y moud, comme le moulin à blé, etc. et celui que l’on nomme d’après ce qu’il produit comme le moulin à huile, par exemple.
Et notre moulin à paroles fait incontestablement partie de la seconde catégorie, la personne bavarde produisant, par son bavardage incessant, une quantité intarissable de paroles.
Cette expression, avec son sens actuel, nous vient de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le moulin symbolise la mécanique qui tourne sans arrêt, entraînée par le vent ou l’eau.
Mais un siècle avant, elle existait déjà. En effet, elle a d’abord désigné la langue, cet organe qui s’agite constamment dans la bouche de celui qui ne sait pas se taire.
C’est par métonymie que celui dont « le moulin à paroles » fonctionne sans discontinuer est devenu lui-même « un moulin à paroles ».