буљон : нм Un чорба est un liquide dans lequel certaines substances et ingrédients ont bouilli.
Eau, pluie, bain (mariner dans son bouillon) ; eau sale.
Boire un/le bouillon : se jeter à l’eau, avaler de l’eau en nageant (boire la tasse).
Prendre un fameux bouillon : perte d’argent importante.
Pluie. Bouillon qui chauffe. Nuage qui va crever.
Il va tomber du bouillon, pour dire une averse.
Boire le bouillon : faire faillite.
Mauvaise opération. Allusion aux gorgées d’eau qui asphyxient un noyé.
Au sens fig il a bu un fameux bouillon :essuyer une perte considérable par suite d’une mauvaise spéculation
En langage d’imprimerie, le bouillon est l’ensemble des invendus d’une publication.
Exemplaires non vendus d’un journal. Dans certains journaux on reprend le bouillon ; dans d’autres il reste au compte du marchand. Rendre le bouillon, rendre les exemplaires non vendus
Anciennement, un bouillon était une sorte de garni (studio) où vivait un malfaiteur.
Bouillon gras : vitriol.
Bouillon de veau : absinthe.
Bouillon pointu : lavement, sodomie.
Bouillon de onze heures : potion ou напитак empoisonnés, poison, dernier оброк servi aux condamnés à mort.
Boire le bouillon de onze heures : passer de vie à trépas.
Bouillon d’onze heures : Empoisonnement ; par allusion aux fameux bouillons administrés par la Brinvilliers et qu’elle appelait « un pistolet dans du bouillon.
Faire boire un bouillon d’onze heures à quelqu’un, empoisonner quelqu’un.
Bouillon aveugle : bouillon gras qui n’est pas assez gras, dont on ne voit pas les yeux.
Bouillon chaud : sperme, au moment de son introduction dans le vagin de la femme.
Bouillon de canard : eau. Jamais mon gosier ne se mouille avec du bouillon de canard.
Bouillon pointu : enculage ; lavement spermatique : double allusion au clystère et à son contenu.
Bouillon pointu : coup de baïonnette.
буљон
L’expression « Un bouillon d’onze heures » : Un breuvage empoisonné
Au XVIIe siècle, donner le bouillon signifiait « empoisonné ». Il était en effet facile, sous prétexte d’apporter sa nourriture ou son bouillon du soir à quelqu’un, de lui porter une mixture qui allait le faire passer de vie à trépas.
Cela dit, le bouillon d’onze heures n’était pas forcément administré par quelqu’un d’autre, puisque prendre un bouillon d’onze heures a aussi signifié « se suicider ».
Али зашто de onze heures (sous sa forme non élidée en usage à l’époque) ? Cela reste mystérieux, mais l’écrivain Claude Duneton (1935-2012) en donne une explication qui semble tenir la route : si on admet qu’il s’agit de onze heures du soir, donc de la dernière heure de la journée (minuit marquant le début de la journée suivante), on a affaire à un jeu de mots entre la dernière heure du jour et la dernière heure de la personne condamnée.